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On refait le film : Le magicien d’Oz

On refait le film : Le magicien d'Oz

Publié le 7/08/21

On a revu Le magicien d'Oz et on a bien rigolé. Voici ce qu'on peut en dire...

Dorothy est une idiote. Une enfant pourrie gâtée qui ne vit que pour son chien que ses parents lui ont acheté pour son dernier anniversaire afin qu’elle sorte enfin de sa chambre. Et cela fonctionne. Lors d’une balade de quartier avec son monstrueux animal (pour l’apparence on hésite entre le rat et le gremlins), elle se heurte à Mme Gulch, la méchante voisine hollandaise qui est moche et qui ne dit jamais bonjour. Cette dernière accuse son clébard d’en vouloir à son chat mais aussi qu’il pleuve en septembre et qu’il fasse toujours trop chaud en été.

Dorothy rentre chez elle outrée, scandalisée par le comportement de l’horrible hollandaise. Alors que ses parents tentent de comprendre pourquoi tous les oeufs que pondent leurs poules donnent des poussins et non des oeufs bons à manger, Dorothy vient encore les emmerder pour leur parler de Toto, son chien. Ah oui, nous avons oublié d’évoquer son nom, tout aussi ridicule qu’un politicien défendant l’honnêteté… Mais ce chien elle aime, et elle veut crier au monde l’injustice qu’elle vient de vivre. Et comme ses parents ne l’écoutent pas, elle va se plaindre à tous les gens qu’elle croise et fustige Mme Gulch. Un militant CGT lui suggère alors de lui cracher dans les yeux et de ne pas se laisser faire. Car le monde est toujours rempli d’injustices et de connards, les uns allant toujours avec les autres. Pour énerver tout le monde, Mme Gulch débarque alors pour s’emparer du cabot de Dorothy… Car oui faut quand même pas pousser. Ce chien qui fait peur à son chat mérite d’être piqué. Les parents lui donnent sans hésiter, car avec un peu de recul, acheter un chien à cette enfant pourrie était de toutes façons une mauvaise idée. L’hollandaise repart à vélo (quoi de plus normal pour une hollandaise?), avec le chien enfermée dans un panier posé sur le porte bagage. Seulement cette cruche a oublié de fermer le panier; et ce con de chien, aussi moche soit-il a tout de même un instinct de survie et s’échappe après s’être retourné pour lui faire un bras d’honneur. 

Mrs Gulch
Mrs Gulch qui râle…

Il retrouve en moins d’une minute la maison et file direct dans la chambre de la gamine qui le pleure encore recroquevillée sur son lit comme une pisseuse. Mais son retour l’enchante et lui donne envie de repartir en balade alors qu’un orage menace la région.

Lors de sa balade elle rencontre un magicien/voyant/charlatan/pervers qui lui raconte que des bobards et rien de bien intéressant. Bref, la on a pas compris. On y reviendra plus tard. Alors qu’une petite tornade emportant tout sur son passage arrive, Dorothy se décide à rentrer chez elle. Ses parents s’enferment avec le CGTiste dans la cave mais laissent leur fille dehors, qui au lieu de fuir décide de s’enfermer dans la maison familiale en carton qui, c’est sur, ne tiendra pas le choc. D’ailleurs, à peine entrée dans sa chambre, un bout de fenêtre en carton l’effleure et elle tombe sur son lit perdant immédiatement connaissance. Quelque instant plus tard, elle se réveille, toujours dans sa chambre et toujours avec son Toto, mais dans une maison qui tourbillonne maintenant au milieu de la tornade. A la fenêtre toutes sortes d’individus passent et la saluent. On se dit que le magicien rencontré plus tôt lui a surement mis quelque chose dans son verre.

Au moment ou la maison atterrit au milieu d’un monde coloré et peuplés de nains aux coiffures bizarres, on se dit que la came était vraiment bonne et qu’on aimerait nous aussi tomber sur ce magicien/voyant/charlatan/pervers/dealer… Les nains lui font la fête car sa maison a écrasé une des sorcières locales en touchant le sol. Seules les deux jambes de la malheureuse dépassent. A chacun de ses pieds, des Louboutins que Dorothy s’approprie avec l’accord de la princesse guimauve du village; qui de toutes façons à déjà toute la collection chez elle. C’est alors qu’une seconde sorcière, qui apparemment à en juger son teint ne s’est pas lavé depuis longtemps, débarque pour récupérer les Louboutins de la défunte qu’elle a toujours tant convoitées! Manque de bol, elle arrive trop tard et jure de retrouver Dorothy et son chien, parce que lui aussi il doit payer. Après toutes ses émotions l’ado attardée ne pense qu’à une chose, rentrer chez elle pour retrouver ses copines et se la péter avec ses nouvelles chaussures. On lui conseille donc de suivre la route en brique jaune pour aller retrouver un autre dealer du nom de OZ. Apparemment c’était du LSD…

Les chaussures Louboutins
Sapé comme jamais…

Sur sa route, Dorothy rencontre un homme de paille crucifié dans un champs. Lucide sur ses propres capacités, l’empaillé n’arrête pas de lui dire qu’il lui faut un cerveau. Moi je m’en serais méfié, mais pas elle car elle est jeune et qu’elle aussi a besoin d’un cerveau. Ils continuent donc la route ensemble et ne tardent pas à rencontrer une boite de conserve parlante. Une sorte d’Emilio un peu rouillé mais avec quand même plus de phrases. Vu l’époque du film, le machin avait du être mis au point par les nazis alors en pleine développement industriel. Ce qui nous a mis la puce à l’oreille c’est que la conserve, lui a besoin d’un coeur. On joue à Docteur Maboule ou quoi? Bref, un peu plus loin sur le chemin, la troupe rencontre un homme déguisé en lion. Pas de doute, il doit y avoir une cotorep dans le coin qui distribue des permissions de sorties à tout va. On pense même que ça sent le coup monté et que Dorothy va pas tarder à se faire violer dans un champs. Ah mais attendez, la sieste dans le champs de coquelicots, c’est donc ça! Les trois complices ont réussis leur coup et avaient du la charger en chemin avec quelques drogues supplémentaires.

Pour sauver les apparences, ils l’accompagnent tout de même chez le grand OZ qui n’est autre que le chef de la pègre locale. Le mec habite un énorme palace à la sortie de la ville qui prouve que les habitants de la région sont de gros consommateurs. Le type souhaite protéger son anonymat et a le goût de la mise en scène. Il communique avec ses hôtes à travers une image projetée sur un mur qui lui donne des airs de bouffon vert. Chacun son truc. Et comme tous les caÏds qui se respectent, il veut bien aider Dorothy mais à une seule condition : qu’elle lui ramène un balai, le balai de la sorcière qui ne se lave jamais. Oui nous aussi on aurait eu d’autres idées plus sympas, mais bon on ne va pas discuter. Elle repart donc chez la face verte pour piquer son balai. Et pour anéantir cette dernière, c’est pas bien compliqué : un ice bucket sur la tronche et la voila six pieds sous terre. Faut dire que l’eau, elle supportait pas. 

La sorcière après avoir reçu un verre d’eau

Une fois le balai ramené à OZ, on lui annonce qu’en fait, elle n’avait besoin de personne pour rentrer chez elle et qu’elle peut se débrouiller toute seule comme une grande. C’est donc dépucelée et en pleine redescente que la gamine retourne chez ses parents. Elle plane un peu encore car elle ne cesse de répéter des phrases débiles comme « il n’y a pas de meilleurs endroits que chez soi »… Et en plus, elle a même pas ramené ses Louboutins…